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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 15:41


Si on regarde les sorties de ce début d'année, c'est assez... chaud sur les écrans puisque entre les deux volumes du "Nymphomaniac" de Lars Von Trier, "YSL" de Jalil Lespert, "A Coup Sur" et ce biopic de Linda Lovelace, la légende du X, les salles de cinéma sont bien chaudes cette hiver. Et en tête de cette vague d'amour cinématographique, ce biopic sorti dans une discrétion quasi-totale, écrasé par la critique international et ignoré par le public. Et vu le résultat, ça peut se comprendre...

 

Chronique de la naissance du porno et de ses méfaits, le scénario raconte la vie de Linda Lovelace, jeune femme tout a fait normale, qui va tomber amoureuse d'un homme violent et tyrannique, et qui va la forcer a participer a un film pornographique appelé "Gorge Profonde" qui va la transformer en superstar du jour au lendemain, une histoire vraie et connu raconté de manière chronologique et dans un esprit très 70's, le personnage de Linda Lovelace, ses émotions, son ressenti, étant le fil conducteur de tout le film, un personnage que les scénaristes décortiquent et nous font comprendre. Le problème reste que les allers-retours incessant entre le début et la fin de l'histoire, cette volonté étouffante de tout illustrer, de ne rien laisser au spectateur, qui se retrouve avec un film démonstratif, qui préfère tenir par la main plutôt que laisser le spectateur se poser des questions sur cette vie et sur ce milieu.

Mais par contre, la galerie de personnages, de Lovelace en passant par son tyran de mari jusqu'aux membres de l'équipe de production de "Gorge Profonde", sont plutôt bien travaillés et bien présenté au spectateur, mais reste, comme le storytelling, mâché et donnés aux spectateurs sur un plateau de bronze.

 

Envisagée, il y a longtemps, pour faire partie de la course aux Oscars et finalement totalement absente, Amanda Seyfried donne, dans son premier grand rôle dramatique, une très bonne performance, elle est rayonnante et amusante quand il faut, et assez intense dans les moments les plus durs de la vie de Lovelace, et son mari Peter Saarsgard est tout aussi fort, capable d'être térrifiant et inattendu, et puis tous les seconds rôles oscillent entre les comiques (Hank Azaria et Bobby Canavale, très drôles) et les dramatiques (Sharon Stone, Robert Patrick et autres...) et puis le très mauvais James Franco, pathétique et ultra-caricatural pour ses 10 min d'apparition...

Après le biopic raté de l'écrivain de la Beat Generation Allen Ginsberg avec déjà James Franco, le duo Rob Epstein/Jeffrey Friedman retrace cette montée en puissance de la libération sexuelle des 70's avec une mise en scène impregné visuellement de cette époque, capable de rendre classe et esthétique une séance de photos avec pas mal de réussite, et de se planter complètement quand il faut tomber dans le drame.

 

Un biopic très mitigé, trop classique et surtout mâché au spectateur, mais avec un très bon couple d'acteurs et des essais de mise en scène parfois concluant.

 

Note : 2,5/5

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commentaires

D
Merci pour cet article .
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