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9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 22:13

http://www.filmsdacote.com/wp-content/uploads/2012/04/affiche-twixt-300x409.jpg

Co-fondateur de toute une génération du nouvel Hollywood , Francis Ford Coppola est toujours le réalisateur culte de la trilogie du Parrain et celui du chef d'oeuvre absolu du cinéma de guerre US "Apocalypse Now" , un cinéaste qui a toujours su alterné entre un cinéma d'auteur , indépendant et un cinéma plus colossal , des productions titanesques pleine de qualité et d'esprit ! Mais, dans les années 2000 , le cinéaste a perdu sa dynamique , il s'est un peu essoufflé en soutenant la carrière naissante de sa fille Sofia , et avec un "Homme Sans Age" très vite oublié : il a fallu attendre 2009 et "Tetro" pour voir le réalisateur revenir dans le monde cinématographique par la porte cannoise , avant de lâcher cette oeuvre graphique et terriblement déconcertante qu'est "Twixt'" : un film qui ressemble a un second souffle aussi agréable que déroutant dans l'oeuvre gigantesque de Coppola !

 

http://www.cinechronicle.com/wp-content/uploads/2011/08/Twixt-Francis-Ford-Coppola.jpg

Ecrit par Coppola himself comme l'oeuvre du deuil , le scénario raconte l'arrivée d'un écrivain en quête d'inspiration très "Stephen King" dans une petite bourgade tranquille américaine et l'aventure horrifique et personnel qu'il va vivre au contact d'une jeune fantome qui va le pousser sur la voie sinueuse d'une tuerie perpétré cinquante ans auparavant et au contact de l'esprit guide de son maitre , le grand écrivain Edgar Alla Poe , l'intrigue est très clairement chaotique et on devine assez rapidement la résolution de l'affaire , pas de grand suspense mais il reste une légère émotion dans le côté très personnel , très intimiste du personnage de l'auteur (l'excellent scène de la page blanche) !

 

http://www.critique-film.fr/wp-content/uploads/2012/01/twixt1.jpg

Lui aussi victime de la nécessité de revenir vers le bon cinéma , Val Kilmer arrive a retrouver une sorte de second souffle un peu comme Coppola , il redevient l'acteur sympathique qui se débrouillé bien dans des productions connus des années 90 et ça fait presque plaisir de le retrouver ! Aussi acteur que spectateur , Kilmer découvre le maquillage assez impresionnant d'une Elle Fanning encore sous les projecteurs de la famille Coppola qui cache presque l'excellent avenir de cette jeune actrice presque surdouée , un vététan Bruce Dern qui ressent la fatigue mais arrive a quelques éclats d'énergie de temps a autre , et puis aussi un Ben Chaplin lui aussi sur le retour mais plus discret sous la moustache d'Edgar Allan Poe ! 

Même si le scénario n'est pas vraiment a la hauteur , on ne peut pas nier le fait que la mise en scène de F.F Coppola ne soit presque visionnaire , une oeuvre visuelle qui arrive a transcender le côté kitsch des effets spéciaux en créant un univers sombre et coloré , qui lâche des métaphores incessantes sur le fond intimiste du scénario . Entre un monde de rêves et une réalité tranquille , le style visuel arrive presque a dépasser la créativité graphique d'un Zack Snyder et d'un Frank Millar en retrouve un souffle de génie qui offre de vraies scènes d'exceptions comme , encore , celle de la page blanche et bien d'autres !

Une oeuvre horrifique graphiquement innovante et intéressante et ce , malgré un scénario passable et qui s'essouffle vite...

 

Note : 3/5

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 23:07

http://www.notrecinema.com/images/cache/la-cabane-dans-les-bois-affiche_378941_28894.jpg

Le slasher , un genre du cinéma d'horreur qui est né avec des films aussi culte et kitsch que "Vendredi 13" et "Massacre A La Tronconneuse" , des films assez bête et violent ou un tueur psychopathe ayant une raison particulière de s'en prendre en général a une bande de jeunes qui voulaient juste profité d'une sortie tranquille : voila le scénario typique d'un slasher , déjà parodié par Wes Craven dans sa saga "Scream" qui rendait un hommage aux classiques tout en se moquant des conneries qui jalonne ces films. Et aujourd'hui , co-écrit et soutenu par le réalisateur des "Avengers" Joss Whedon , Drew Goddard essaye de donner un second souffle au genre en le rendant plus original et en utilisant les codes du genre pour mieux les contourner et créer une histoire assez dingue et surprenante pour donner un bon thriller horrifique ! 

 

http://images.allocine.fr/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/89/92/01/20072367.jpg

Supporté par le créatif Joss Whedon , le scénario commence comme le récit classique d'une bande de cinq jeunes parti en camping-car pour un week-end de fun et de détente avant d'essayer d'échapper a un massacre que l'on attend comme la suite logique mais , et le "mais" est très important , le scénario crée dès le départ un parallèle extrêmement intéressant et intriguant entre l'histoire de la bande et celle d'autres personnages liés a cette bande et très vite , le parallèle commence vraiment a transformer la simplicité du slasher dans une histoire qui promet une grande révélation que l'on n'arrive pas vraiment a prévoir en plus , on se pose des questions , le mystère fonctionne et on reste jusqu'au final qui peut vraiment dérouter...

 

http://www.lyricis.fr/wp-content/uploads/2012/03/The-Cabin-in-the-Woods-Photo-03.jpg

En parallèle du carton international des Avengers ou il joue au demi-dieu asgardien , Chris Hemsworth devient contre son grè la tête d'affiche du casting , un casting ou il incarne le sportif de base avec réussite et il contourne le cliché en y plongeant dedans un peu comme tous les personnages : la toute timide et gentille Kristen Connolly , la très chaude Anna Hutchinson , l'amical et tranquille Jesse Williams , le défoncé et amateur de surjeu Fran Kranz , ces cinq jeunes acteurs compose la bande qui est au coeur de l'horreur et surtout du mystère , un mystère qui fait douter sur le vrai fond de ces personnages mais on croit aux caractères clichés et volontaire des personnages. Et puis ne pas oublier le toujours très bon Richard Jenkins , et une apparition que je vous laisse découvrir (mais vous serez très surpris...) !

Prenant au pied de la lettre le dicton "On est jamais mieux servi que par soi-même" , Drew Goddard met en scène son scénario mystérieux et intriguant et prolonge l'idée de base d'utiliser les codes visuels du genre avec des plans de loin avec une musique sourde et presque insupportable , des silences longs et qui font attendre le cri ou l'apparition du méchant derrière la pauvre victime : c'est donc une mise en scène très classique mais efficace dans la continuité du scénar' , mais le dernier quart d'heure très contestable part un peu (beaucoup) en vrille...

Un bon thriller horrifique , porté par un scénario original et mystérieux de bout en bout et une volonté de transformer un genre avec succés.

 

Note : 3,5/5

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