Les Nouvelles Pensees De SuperMadara

Après le duel des Guerre Des Boutons (entre Yann Samuell et Christophe Barratier) qui s'était soldé par une égalité et avant le duel de 2013 entre les blockbusters sur la Maison Blanche (entre Roland Emmerich et Antoine Fuqua) , l'année 2012 aura été le théatre d'un affrontement a distance entre deux adaptations du conte mythique des frères Grimm , Blanche-Neige : alors que le créatif et personnel Tarsem Singh avait pas mal raté sa version trop destiné a un certain public (trop enfantin) , c'est le débutant Rupert Sanders qui lâche un pur blockbuster médiatique et grand public , un film qui se veut orginal , différent et indépendant de l'oeuvre des Grimm et du film de Singh mais n'arrive pas a totalement faire son travail , et ne réussit pleinement que durant une demi-heure !

Adaptation volontairement assombri et modifié sur les moindres détails , le scénario raconte la fuite puis la rébellion de Blanche-Neige contre la reine maléfique Ravenna et son armée sombre qui tyrannise le royaume , et la jeune princesse héritière sera aidé par un chasseur veuf et alcoolique , par un prince archer et déterminé et par une bande de nains prêt a suivre jusqu'au bout leur nouvelle leader , une intrigue qui énerve vraiment par sa volonté stupide de tout modifier, même le détail le plus inintéressant , pour paraitre plus dark et plus indépendant , c'est d'une lourdeur éffarante mais après le calvaire d'une heure trente , la dernière demi-heure surclasse et rehausse le reste du film !

En pleine reconversion post-twilight , et après le décevant "Sur La Route" , Kristen Stewart prend le premier rôle et reste en sommeil pendant une bonne heure , elle subit et se victimise sans arrêt durant cette longue heure avant d'enfin se réveiller , elle se rend compte qu'il est l'heure de se battre , et c'est la que K.Stewart devient vraiment efficace et épique , face a Charlize Theron toujours aussi exquise dans ces rôles machiavéliques mais trop peu présente, et puis le chasseur Chris Hemsworth toujours efficace dans ces rôles de brute au coeur tendre , le prince archer Sam Claflin parfois trop dark mais assez cool (sur une courte scène en particulier). Et ne pas oublier les huit nains (oui , les huits nains...) , un condensé de bons seconds rôles britannique comme Ian McShane, Toby Jones, Eddie Marsan ou encore Brendan Gleeson.

Enfant de la pub lâché sans grande préparation a la tête d'un blockbuster de studio , Rupert Sanders est arrivé avec enthousiasme et envie mais au final , son inexpérience et sa manie de copier les scènes cultes d'autres films du genre gâche un peu le tout , une mise en scène chaotique et incertaine , de l'action a l'outrance sans rythmique concrète , MAIS la dernièer demi-heure , donc la grande bataille finale est elle plutôt réussi , une style proche de R.Scott et tout aussi efficace !

Un blockbuster d'heroic-fantasy qui laisse a désirer , un manque d'expérience et de remise en question mais quelques qualités sympathiques.

Note : 2,5/5

A la veille de la première semaine ciné de 2012 mais aussi de la sortie du nouveau film de Nicolas Cage ("Le Pacte" de Roger Donaldson avec aussi Guy Pearce et January Jones) , une petite production Nicolas Cage ne peut pas faire de mal . Et quand en plus , c'est signé Dominic Sena qui n'est pas connu pour ses films (d'ailleurs , il n'est pas connu du tout) , on ne peut s'attendre qu'a un petit navet bien sympathique mais , comme pour "Prédictions" et "'L'Apprenti Sorcier" , c'est encore une fois un film mauvais , vraiment oubliable et qui n'arrive même pas a être attrayant une seconde , encore une fois , Nicolas Cage rate son retour , mais il ne peut qu'espérer que Le Pacte s'en sorte mieux... 

Entre mythes fantastique et guerres de réligion , le scénario nous conduit sur les traces d'une mystérieuse sorcière , capturé par un village catholique et qui sera accompagné sur la route de son procès par deux légendaires templiers déserteurs après que leurs morales les aient rappelés a l'ordre , une intrigue qui passe complètement a côté de l'originalité pour tenter de faire du Tim Burton style médievale , mais au final et dès les premières minutes passés , on se rend compte qu'on assiste plus a une course terriblement raccourci et sans intérêt et en plus , pour achever une intrigue ridicule , le final se transforme en combat d'héroic fantasy bordélique et qui semble faire tuer ses personnages uniquement pour faire un peu de gore et tenter de garder le spectateur captivé... en vain .

En plein dans ses années noires , Nicolas Cage ne semble même plus trouver l'énergie qui lui est necessaire pour supporter les navets et les critiques qu'il encaisse , il semble s'ennuyer autant que le spectateur et au final , cet ennui commun créer un petit lien entre le spectateur et Cage et , bizarrement , ça le rend encore plus sympathique (Tant mieux pour lui , remarque) . Avant son second rôle dans le chef d'oeuvre "Drive" , Ron Perlman a trouver une sale habitude de jouer dans beaucoup de navets mais a l'inverse de Cage , c'est souvent en DTV qu'ils finissent mais la , grâce a l'aura populaire (...) de Nicolas Cage , il a pu difficilement sortir en salles mais Perlman est comme Cage : fatigué , ennuyé , lassé de ces films minables fait uniquement pour toucher le salaire...

Quand on voit le film , on sent très , très vite que la mise en scène du pauvre Dominic Sena souffre immensement du tout petit budget qu'on lui a offert et il fait ce qu'il peut avec le peu qu'il a . Résultat : sans le talent d'un grand cinéaste , Sena sort donc une mise en scène ou l'on ressent le carton et les effets spéciaux bas de gamme , des décors naturels très répétitifs que la caméra ne cherche même pas a cacher , des similitudes qu'ils semblent afficher fièrement et pourtant , il n'y a pas de quoi être fier...

Un petit navet sans intérêt , ridicule , sans budget et sans aucune conviction .

Note : 1,5/5