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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 22:34

http://www.lyricis.fr/wp-content/uploads/2011/10/50-50-Affiche-France.jpg

Toujours tabou, le sujet du cancer est un sujet difficile, autant pour la personne malade que pour son entourage, et qui devient comme un poids dans la vie de chacun. Mais, ce tabou aussi cinématographique que social est remis sur la table, avec autant de sincérité que d'humour, par un scénariste qui a décidé d'adapter son propre combat contre la maladie et de le romancé pour donner une belle leçon d'espoir, une leçon qui est malheureusement passé trop inaperçu dans les salles françaises...

 

http://collider.com/wp-content/uploads/50-50-movie-image-joseph-gordon-levitt-seth-rogen-03.jpg

Adaptation romancé de l'histoire du scénariste Will Reiser, le scénario raconte comment Adam, un jeune homme en forme de 27 ans va apprendre qu'il a une forme de cancer extrêmement rare et qu'il n'a qu'une chance sur deux d'y survivre, une nouvelle aussi dramatique que révélatrice. Et, malgré ce point de départ dramatique, l'esprit plein d'espoir et d'humour mais aussi le sentiment de la sincérité, une expérience que l'on sent vraiment vécu apporte une émotion qui parle et touche le spectateur, et donne une leçon de vie et d'humanité !

 

http://i.universumfilm.de/resources/titles/220008/title/szenenbild-10-3508x2452.600x600.jpg

Révélation de ces dernières années, et qui connait une grande année 2012 (le divertissant "Premium Rush", le très prometteur "Looper" sorti cette semaine, et surtout THE film de l'année, The Dark Knight Rises !), Joseph Gordon-Levitt est vraiment brillant dans ce rôle profondèment dramatique et qui nécessite un certain travail sur soi, un travail qu'il accompli avec brio pour une composition touchante et qui contraste bien avec l'humour aussi lourd que drôle d'un Seth Rogen tout aussi sincère mais dans une autre registre. Un duo qui fonctionne vraiment bien, et soutenu par de bons seconds rôles comme Anna Kendrick, une Bryce Dallas Howard détestable ou encore une Anjelica Huston peu présente.

Pourtant tourné sur commande, Jonathan Levine comprend la sincérité et le message de Will Reiser et l'adapte dans une mise en scène tout aussi sincère, une réalisation qui arrive a retranscrire la vie de ce jeune homme en plein désarroi a travers une utilisation réussi de la musique et une simplicité qui contraste avec le propos du film, un message d'espoir bien retranscrit dans le visuel de Levine. 

Une belle comédie dramatique, une leçon d'espoir et de vie porté par de formidables acteurs.

 

Note : 3,5/5

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