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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 03:09

http://www.lyricis.fr/wp-content/uploads/2013/04/World-War-Z-Affiche-France.jpg

Si l'on devait parler de tournage catastrophique, on peut évoquer le chef d'oeuvre "Apocalyspe Now" ou l'adaptation arlésienne de Don Quichotte par Terry Gilliam, et on peut aussi parler de World War Z, l'un des blockbusters de l'été qui fut une catastrophe a tous les niveaux, que ce soit budgétaire ou au niveau du script, qui du être ré-écrit plusieurs fois pour satisfaire les producteurs. Et au final, il est bel et bien sorti, et... c'est une très bonne blague ce film, qui peut se résumer a un Brad Pitt en mode publicité Chanel et un sens du mot "catastrophe" assez étrange. Mais il vaut mieux décrire l'ampleur de l'échec, c'est plus plaisant...

 

http://img.gawkerassets.com/img/18rh7iultc3mljpg/original.jpg

Voulant aborder le film de zombies sous un point du vue plus technique, le scénario raconte le début de la propagation d'un virus transformant les victimes en sorte de zombies surexcités et le voyage d'un scientifique a travers le monde qui va essayer de trouver un antidote a ce virus, une intrigue qui se contente d'enchainer les escales et souffre d'un ridicule qui tue la crédibilité du film, et nombres d'incohérences impossible a conter précisement : un vrai fléau scénaristique, et un comble du ridicule et d'erreurs du genre...

 

http://les-enfants-de-candy.fr/wp-content/uploads/2012/12/World-War-bp-gf.jpg

Superstar qui se retrouve rarement dans des blockbusters, Brad Pitt est tout simplement plat, une interprétation inintéressante d'un personnage qui l'est tout autant, le pseudo-héros qui ressemble plus a un présentateur télé en balade et qui ne reste jamais de son Chanel N5. Pour ce qui est des seconds rôles, ils sont ecarté par la caméra, qui préfère sur Brad Pitt et uniquement sur Brad Pitt, comme une sorte de publicité géante pour l'acteur, mais qui oublie que nous sommes dans un film, au cinéma et pas a la télévision...

Déjà auteur du laborieux "Quantum Of Solace" (pas le pire de tous les James Bond, mais le plus mauvais des récents), Marc Forster s'enfonce un peu plus a chaque scène, privilégie une caméra épileptique et incontrôlable dans les scènes de tension, et une série de plans larges sur une horde de zombies qui ressemble aux américains devant un centre commercial le jour du Black Friday, on a l'impression que c'est le bordel constant, et ça explique un peu mieux les problèmes durant le tournage.

Un blockbuster ridicule, oubliable et qui laisse espérer qu'aucune suite ne verra le jour. (Ah mince, ils vont faire une suite, ils ont perdu la raison...)

 

Note : 1,5/5

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 02:09

http://www.lyricis.fr/wp-content/uploads/2013/05/Man-of-Steel-Affiche-Finale-France.jpg

Après la fadeur du "Bling Ring", voici l'un des blockbusters US de l'année : "Man Of Steel" ou comment DC va mettre en place sa Justice League pour contrer les Avengers de Marvel. Maintenant, c'est connu, teasé et surveillé a mort, le projet "Superman Vs Batman" de Zack Snyder va confrontr Henry "Superman" Cavill a Ben "Batman" Affleck (et pour ce qui est du choix de Ben Affleck, j'attend vraiment de voir), et va introduire Wonder Woman et Flash : la Justice League va arriver d'ici 3 ou 4 ans et va essayer de mettre a terre Avengers (et je suis du côté DC) ! Et pour ce qui est de cet épisode d'introduction au retour de Superman, et bien... c'est un pur divertissement qui tient la route, qui offre son lot de moments spectaculaires et ses combats dantesques, un cahier des charges bien respecté !

 

http://www.gamingdaz.com/wp-content/uploads/Man-of-Steel-1.jpg

Repartant, comme pour la brillante trilogie Batman de Chris Nolan, des débuts de Superman a Métropolis, le scénario raconte le premier combat de Superman, qui va devoir affronter le général Zod, autre kryptonien ayant survécu a la disparition de sa planète d'origine et aussi l'homme qui a tué le père de Superman, Jor-El, un combat qui va l'obliger a affronter l'humanité qui ne le connait pas encore; la ou le scénario est vraiment bon, c'est dans son aspect sombre et réaliste, on sent la patte des frères Nolan a l'écriture, avec un Superman terre-a-terre et une humanité terrifié par cet homme aux pouvoirs divin qui peut autant être une menace qu'un allié précieux. Si on évite pas certains clichés du mythe, on peut apprécier la fin assez surprenante pour un Superman.

 

http://s1.lemde.fr/image/2013/06/10/534x267/3427311_3_a9db_henry-cavill-et-amy-adams-dans-le-film_be8eb9759a4250e3e61d9fa6b56bdf3e.jpg

Armoire a glace connu pour la série "Les Tudors" mais aussi pour le ridicule "Les Immortels" de Tarsem Singh, Henry Cavill est... une pure armoire a glace américaine, une interprétation plate et calibré pour le rôle, mais ce qui était le plus intéressant dans le casting, c'est le formidable Michael Shannon qui, dans le rôle du brutal et violent général Zod, est un peu décevant, il en fait trop pour être l'exact opposé de Superman, il abuse de monologues ridicule et d'une grandiloquence plus théatrâl qu'inquiétante. Et puis pour ce qui est des seconds rôles, c'est un peu comme Michael Shannon, une petite déception qu'il faut espérer rattraper dans la future suite !

Cinéaste célèbre pour sa mise en scène ultra-graphique (et réalisateur de l'incroyable "Watchmen", un immanquable des comics-movies), Zack Snyder opère sur sa première production ultra-médiatisé et s'en sort plutôt honorablement, il reprend le travail de Christopher Nolan et le rapproche de l'univers SF du comic Superman, et se lâche dans un final pyrotechnique qui commence de manière exaltante mais qui s'étale un peu sur la longueur, la confrontation Superman/Zod n'est pas a la hauteur des espérances malheureusement...

Un blockbuster divertissant, honorablement maitrisé mais qui souffre de quelques déceptions dommageables.

 

Note : 3,5/5

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 22:20

http://www.addictomovie.com/wp-content/uploads/2013/04/fast_and_furious_6_affiche_03.jpg

Avant même que la saison estival des blockbusters ne démarre, la saga Fast And Furious décide de démarrer dans la lignée du colosse Iron Man 3, qui cartonne pârtout a travers le monde. Et après un cinquième épisode qui a servi de nouveau tremplin a la saga en alliant un plaisir coupable très efficace et un succès inespéré au box-office mondial, le 6eme épisode devait s'imposer pour confirmer. Et alors que le 5 remplissait le contrat, ce sixième volet n'arrive jamais a être aussi efficace que ses prédecesseurs.

 

http://www.actucine.com/wp-content/uploads/2013/02/Fast-Furious-6-130206-14-700x417.jpg

Après la fausse retraite de la bande, le scénario raconte le retour aux affaires de Dominic Toretto et sa bande qui sont engager par Hobbs, le super-flic, pour arrêter une équipe de braqueurs profesionnels mené par un ancien SAS, et retrouvé une de leurs vieilles connaissances qu'ils croyaient morte, une intrigue qui démarre avec de l'action, continue avec de l'action et se conclut avec de l'action : un condensé d'action pur, qui essaye de forger de l'émotion ou du suspense mais ce n'est pas très utile et intéressant, qui a du mal a passer mais qui offre un spectacle pyrotechnique et musclé capable de belles choses mais parfois saoulant a l'extrême...

 

http://www.geekadelphia.com/wp-content/uploads/2013/05/fast-furious-6-cast.jpg

Toujours aussi... charismatique (Ironie...), Vin Diesel dirige cette bande avec une platitude exécrable, l'incarnation même de l'acteur qui ne joue pas, il donne l'impression de ne pas savoir jouer ! A ses côtés, Paul Walker se contente d'exhiber sa tête de beau gosse californien, Tyler Diggs et Ludacris servent de clowns parfois amusant a l'intrigue, le retour de Michelle Rodriguez et l'arrivée de Gina Carano apporte un côté badass féminin, le nouveau méchant Luke Evans joue la carte du So British au maximum, mais c'est Dwayne Johnson qui emporte le gros lot : une puissance physique inattaquable, une sympathie évidente et un vrai acteur de blockbuster d'action, a l'inverse de V.Diesel !

Réalisateur malheureux de Fast And Furious 3 puis heureux de Fast And Furious 4 et 5, Justin Lin prouve qu'il peut envoyer du lourd a la mise en scène : il ne se refuse aucune folie esthétique et défis pyrotechnique, il fait du Michael Bay mais arrive a rendre ça amusant et divertissant, et pas aussi lourd que du Bay typique !

Un 6eme volet moyen, mais un plaisir coupable qui se laisse regarder pour le spectacle proposé, digne d'un blockbuster pop-corn et surtout : la surprise finale, a voir absolument !

 

Note : 2,5/5

 

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 19:57

http://www.lyricis.fr/wp-content/uploads/2013/03/The-Grandmaster-Affiche-France.jpg

En 2011, le grand mais complexe cinéaste Terrence Malick présentait enfin son arlésienne de 5 ans, "The Tree Of Life" a Cannes et y emporte la Palme d'Or, certes contestable vu l'élitisme intellectuel du film (moins poussif que dans son arrogant et capricieux "A La Merveille") mais qui permettait de découvrir un grand Brad Pitt... Et en ce beau mois d'Avril, nous avons pu découvrir "The Grandmaster", l'arlésienne de 10 ans de Wong Kar Wai : trois ans de tournage, plus d'un an de montage et des années de préparation ! Et au final, malgré un montage obligé par les studios qui a fait passé le film de 4 heures a 2 heures, le film se rapproche fortement du Chef D'Oeuvre !

 

http://d1fgn7wex1bhjn.cloudfront.net/assets/tarantulaV2/article_images/1353518703_Tony-Leung-in-The-Grandmasters-2012-Movie-Image-2.jpg

Contant l'histoire des arts martiaux et de la Chine, le scénario raconte la vie en parallèle d'Ip Man, de la Lame ou encore de Gong Er, tous trois grands maitres d'un art martial chinois et qui vont devoir s'affronter, se respecter et se chercher a travers l'histoire de la Chine des années 20 aux années 50, une grande saga victime de coupures scènaristiques vraiment décevantes mais qui ne gâche rien : ni les personnages imposants, charismatiques et tous membre indispensable de cette mosaique d'histoire et de tradition, le souffle épique et grandiose des combats ou encore la transmission de l'art a travers les époques et les troubles !

 

http://www.lemauvaiscoton.fr/wp-content/uploads/2013/04/The-Grandmaster-lmc-02.jpg

Acteur fétiche de Wong Kar Wai, Tony Leung s'est pleinement investi dans ce rôle physique et psychologique et y apporte son physique sérieux et dramatique pour amplifier l'intensité dramatique de la vie d'Ip Man, se confrontant a l'orgueil et a l'ambition démesurée de Zhang Ziyi, toute en grâce et puissance, mais qui ne se retrouve pas dans une bête contradiction et puis Chang Chen, dont le personnage est gravement sous-exploité par l'intrigue mais que la prestance et le charisme naturel comble largement !

Mais la ou le film tient presque du génie, c'est dans la mise en scène : elle est juste... Epoustouflante, simplement époustouflante ! Au lieu de se contenter d'aligner des combats juste pour épater la galerie, Wong Kar Wai privilégie une vision artistique de ces légendes, et donne une réelle importance a l'image pour faire avancer l'histoire. Cette virtuosité et cette maitrise de la mise en scène se ressent surtout dans des combats absolument époustouflants, qui propose une violence magnifié et une grâce digne de ces grands maitres; donc une mise en scène qui arrive a rendre hommage a ces arts de combats et a briller de maitrise et de nervosité artistique !

Un quasi chef d'oeuvre, a la mise en scène époustouflante, un hommage magnifique et violent a ces légendes qui mérite une version Director's Cut (Et vite !).

 

Note : 4,5/5

 

 

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5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 19:43

http://www.lyricis.fr/wp-content/uploads/2012/11/L_Homme-aux-Poings-de-Fer-Affiche-France.jpg

Plus gros succès de ce début d'année et vainqueur de deux Oscars mérité, le Django Unchained de Quentin Tarantino fut un vrai bon moment de cinéma, certes assez décevant sur la fin mais cool, drôle et porté par de brillants acteurs (en particulier Christoph Waltz, Leonardo DiCaprio et Samuel L.Jackson). Un des films de la course aux Oscars qui a mérité son succès. Mais, dans la famille Tarantino, il y a Eli Roth, Samuel L.Jackson et aussi RZA, ancien membre du groupe de rap US Wu-Tang Clan, qui s'est cette année lancé dans le cinéma avec son propre film, certes soutenu par ses proches, mais qui au final, se révèle être une parodie complètement raté donc qui se prend trop au sérieux : vive la VOD pour éviter de payer 20 euros pour ce genre de nanar !

 

http://www.newkidsonthegeek.com/wp-content/uploads/2012/12/LHomme-aux-poings-de-fer-photo-Dave-Batista-RZA.jpg

Ecrit comme un hommage au cinéma de kung-fu, le scénario raconte la vie d'un forgeron dans un petit village de Chine qui doit se confronter a un clan de fous violents, un mystérieux étranger, une meneuse de maison close, ou encore un homme de cuivre pour sauver sa bien-aimée et protéger un magot d'or appartenant au gouvernement, une intrigue qui promettait de l'action pur et du délire au maximum, mais au final, la potentiel parodie devient un nanar cliché, ridicule et qui se prend beaucoup trop au sérieux : des personnages creux, des dialogues peu inspirés, une surenchère d'effets et de références au genre du kung-fu, et un ennui général qui peut faire rire par moments mais tourne souvent au pathétique...

 

http://s1.lemde.fr/image/2013/01/01/534x267/1811779_3_dfe0_rza-et-ses-poings-de-fer-dans-l-homme-aux_708663f8f96fccbf61d795579504ff5a.jpg

Donc co-scénariste, réalisateur mais aussi acteur principal, RZA prouve qu'il est un vrai bon rappeur mais un acteur trop peu charismatique pour tenir l'affiche, il donne l'impression d'être un fantôme mal a l'aise dans son propre film, et un faux héros surtout, face a un Russell Crowe lui aussi totalement dans le cliché de l'américain bouru mais gentleman, ou encore une Lucy Liu qui se laisse allé a une séduction trop lascive et permanente, et d'autres seconds rôles toujours dans ce registre de l'extrême plus ridicule que cool...

Offrant une bonne BO qui prouve qu'il s'y connait dans ce domaine, RZA tente de faire comme les Wachowskis époque Matrix a la mise en scène : un laboratoire visuel pour ses combats, mais cette euphorie du montage donne des combats ultra-saccadés, des ralentis aléatoires et superflu les trois quarts des scènes, ou encore des passages carrement volés a des classiques du cinéma d'action (la scène finale, qui s'inspire beaucoup de celle d'Opération Dragon, un classique avec Bruce Lee)...

Un hommage devenant nanar de série Z surement partant d'une bonne intention, mais qui finit par n'être qu'un mauvais film de plus...

 

Note : 1/5

 

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 17:35

http://www.actucine.com/wp-content/uploads/2013/03/Iron-Man-3-130307.jpg

Malgré le fait qu'il ne soit juste qu'un blockbuster sympa, et qu'il n'arrive a atteindre que la cheville du brillant "The Dark Knight Rises" de Christopher Nolan, l'Avengers de Joss Whedon a été un vrai carton au box-office international, une grande réussite pour la phase 1 de la Marvelverse, et qui ne laisse entrevoir que du bon dans l'avenir ! Mais le succès d'Avengers vient bel et bien d'Iron Man qui, comme pour Batman chez DC, est le héros le plus charismatique et le plus cool de tout les Avengers, et le succès des deux premiers films de Jon Favreau avec l'excellent Robert Downey Jr. a permis a Marvel de s'imposer sur DC. Donc le début de la phase 2 de la Marvelverse ne pouvait commencer qu'avec cet Iron Man 3, au budget colossal (plus de 200 millions de dollars), et qui arrive a rester dans la lignée de la saga : un blockbuster pop-corn de qualité, divertissant, drôle et parfois spectaculaire, mais qui tombe dans une vague de clichés qui laisse un arrière-gout de déception !

 

http://collider.com/wp-content/uploads/iron-man-3-robert-downey-jr-2.jpg

Reprenant la trame après les évènements d'Avengers, le scénario raconte la vie de Tony Stark après la bataille des Avengers contre Loki, un Tony Stark insomniaque et troublé par des cauchemars quotidien, et en plus de ces problèmes personnels, il va devoir affronter un terrible terroriste international surnommé Le Mandarin qui térrifie les Etats-Unis a travers une vague d'attentats, une intrigue qui se rapproche de la nouvelle tendance des superhéros mais n'arrive a jamais rester crédible et pourtant s'obstine jusqu'au bout... La ou le film est vraiment plaisant, c'est grâce a l'humour permanent mais détaché pour rester drôle et agréable, au personnage de Tony Stark toujours aussi formidable, et a des surprises qui fonctionne a chaque fois, malgré un final assez guimauve et classique !

 

http://www.heyuguys.co.uk/images/2012/10/Ben-Kingsley-in-Iron-Man-3-2.jpg

Désormais assimilé au personnage de Tony Stark, Robert Downey Jr. maitrise toujours aussi bien ce rôle, un humour, une classe et une attitude toujours cool malgré les pires situations, face a Ben Kingsley, un méchant formidable et surtout au coeur de la plus grosse surprise du film, Gwyneth Paltrow qui a plus d'importance que dans les précedents, Rebecca Hall qui sert juste d'atout charme mais un très bon atout charme, Don Cheadle laissé sur le côté excepté dans le grand final, mais surtout un Guy Pearce qui cabotine a l'extrême et propose un méchant plus propice a l'humour qu'a être vraiment térrifiant !

Réalisateur/scénariste de l'excellent "Kiss Kiss Bang Bang" et scénariste de la saga culte des 80's "L'Arme Fatale", Shane Black remplace le très efficace Jon Favreau et propose une mise en scène a deux tons : il aterne entre l'humour et la classe excentrique du milliardaire Tony Stark pour des moments d'ironie parfois vraiment cynique, et après, retombe dans le cliché du héros face a ses démons, malgré un final assez spectaculaire et efficace, ce qui donne au final une mise en scène peu équilibré mais capable de belles prouesses !

Un bon blockbuster pop-corn, drôle, parfois impressionnant, avec un très bon casting et 2-3 bonnes surprises, mais aussi beaucoup de clichés et une thématique sombre inutile. (Et aussi, a éviter en 3D vu la conversion pathétique...)

 

Note : 3,5/5

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 01:48

http://www.lyricis.fr/wp-content/uploads/2012/10/Gangster-Squad-Affiche-USA.jpg

A la fin des années 80, Brian De Palma réalise un polar d'époque qui marquera l'histoire du cinéma de flics, "Les Incorruptibles" avec Kevin Costner, Sean Connery et Robert De Niro, un grand film sur l'honneur et le courage de certains policiers face a un parrain aussi puissant qu'Al Capone. Et cette année, un nouveau film propose d'adapter une autre histoire vraie, proche de celle des "Incorruptibles", mais placé a Los Angeles. Et malgré le casting assez colossal, une histoire a l'énorme potentiel, le réalisateur Ruben Fleischer gâche complètement ce potentiel bon film, et le transforme en sous-Incorruptibles juste regardable, mais vite oubliable... http://static.guim.co.uk/sys-images/Arts/Arts_/Pictures/2013/1/9/1357754555600/Gangster-Squad-008.jpg

Brute et ultra-romancé, le scénario raconte la guerre mené par une unité secrète de la police de Los Angeles, composé de six flics triés pour leurs capacités, face a la mainmise du truand Mickey Cohen, ancien boxeur arrogant et jamais rassasié en matière de pouvoir et de domination, une intrigue qui se tourne beaucoup vers l'action, et ne propose rien de plus qu'un divertissement correct du week-end, un scénario au potentiel indéniable mais qui est tellement limité, même dans les dialogues et dans la teneur, qu'il se contente du minimum...

 

http://www.tphsfalconer.com/wp-content/uploads/2013/01/gangster-squad.jpg

Casting de choix, et combinant nouveaux talents et acteurs confirmés de longue date, cette belle réunion d'acteurs se compose d'un Josh Brolin charismatique et brutal mais pas très convaincu, d'un Ryan Gosling beaucoup trop impassible, juste un charmeur a la classe indéniable, une Emma Stone excellente en femme fatale et mystérieuse mais qui perd en intérêt au fil de l'intrigue, la bande du Gangster Squad (Robert Patrick, Giovanni Ribisi, Michael Pena, Anthony Mackie...) est sympathique, mais c'est Sean Penn, transformé physiquement pour devenir Mickey Cohen, qui tombe bien bas, une vraie déception tant l'acteur en fait des tonnes pour pas grand-chose, un travail d'acteur au final inutile...

Après ses comédies lourdes et pas des plus drôles ("Bienvenue A Zombieland", encore sympathique et "30 Minutes Maximum", au sommet de la lourdeur...), Ruben Fleischer se plonge dans les années 50, dans les années d'après-guerre. Et cette mise en scène est juste une catastrophe, une tentative de placer des effets spéciaux dits "modernes" dans une ambiance années 50, mais le résultat est ridicule, dramatiquement raté et juste affreux a regarder, une surdose de ralenti, des explosions souvent fausses et un gore juste superflu, et bien d'autres défauts visuels...

Un divertissement du week-end sans doute, mais une légère déception tellement le film avait un réel potentiel, si seulement il avait eu un bien meilleur cinéaste...

 

Note : 2,5/5

 

 

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 16:05

http://unionstreet.fr/wp-content/uploads/2013/01/Le-Dernier-Rempart-Affiche-France.jpg

Après huit ans au poste de gouverneur de Californie, poste qu'il a tenu avec plus ou moins de réussite, l'ancienne action-star Arnold Schwarzenegger s'est offert un retour très sympathique mais de deux-trois scènes dans "Expendables 2" l'été dernier, et avant de proposer plusieurs projets ("Ten" de David Ayer, "The Tomb" de Mikael Halfstrom avec aussi Sylvester Stallone), il s'offre enfin un vrai retour dans le premier film américain du réalisateur sud-coréen Kim-Jee Woon ("J'ai Rencontré Le Diable", "Le Bon, La Brute Et Le Cinglé"), un western d'action ultra-divertissant, rythmé et brillamment maitrisé a la réalisation !

 

http://img.filmsactu.net/datas/films/t/h/the-last-stand/xl/the-last-stand-502df963cbe9e.jpg

Bourru et puissant, le scénario raconte la vie tranquille d'un vieux shérif d'une petite ville frontalière avec le Méxique qui va devoir empêcher un baron de la drogue condamné a mort de s'enfuir vers le Mexique, et va devoir affronter les hommes surarmées de ce baron avec le peu de moyens qu'il a, une intrigue pleine de facilités mais qui enchaine les punchlines délirantes, les bonnes idées et surtout une maitrise du rythme indéniable, une tension permanente grâce aux deux intrigues combinés dans un seul et même rythme, deux actions parallèles qui réussissent a parfaitement se combiner et a parfaitement divertir !

 

http://www.thibaultpiron.com/wp-content/uploads/2013/01/le-dernier-rempart-7.jpg

Pour son grand retour sur les écrans, Arnold Schwarzenegger a pris ce rôle de vieux shérif et l'a vraiment compris, une performance simple et efficace, comme le dernier souffle de puissance d'un acteur encore capable d'offrir de belles choses dans le domaine de l'action, et soutenu par des seconds rôles soit calibrés pour un film d'action (Jaimie Alexander, Frank Santoro...) ou en complète roue libre, comme les vilains Peter Stormare et Eduardo Noriega, et le grand Forest Whitaker !

Après avoir mené (avec Hong Ji-Na, Park Chan-Wook et Bong-Joon Ho) la nouvelle vague du cinéma sud-coréenne, Kim-Jee Woon tente le passage a la production américaine et réussit ce coup d'essai haut la main, avec une mise en scène qui combine le western et l'action et en fait un pur divertissement visuel, rythmé, plein d'ironie et surtout d'une violence brutale et maitrisé, toujours cette particularité de l'ultra-violence, a l'opposé des anciennes productions de Schwarzenegger !

Un western d'action très réussi, un divertissement terriblement fun, maitrisé, avec un Schwarzenegger amusant et une mise en scène toujours aussi efficace, dynamique et maitrisé !

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 22:44

http://la-pellicule-brule.com/wp-content/uploads/2011/08/affiche-pi%C3%A8ge-de-cristal.jpg

Dans le cinéma d'action, la décennie des 80's est une époque bénie pour ce genre bien particulier et qui attire le plus le grand public (avec la comédie), et les films devenues cultes sont nombreux. Mais le film qui est devenu une référence indéniable, en lancant une saga prolifique mais inégale et la carrière d'une superstar talentueuse, c'est bien Piège De Cristal, premier volet de la saga Die Hard (dont le 5eme épisode promet plus que le 4eme). Un divertissement vraiment fun et explosif, une réussite qui donne envie de crier "Yippie Kai-Yay Motherfucker" !

 

http://img101.imageshack.us/img101/7281/01rd0.jpg

Huis clos d'action, le scénario raconte la nuit de noel infernale d'un flic de Nex York venu voir son ex-femme a Los Angeles pour la réconquerir mais qui va se retrouve enfermé dans un gigantesque building tenu en otage par un groupe de terroristes aux manières très particulières, une intrigue qui promet sur la papier, et qui se révèle aussi solide que divertissant avec une suite de répliques cultes, de dialogues savoureux plein de second degré et d'un héros aussi humain qu'énervé par cette situation vraiment infernale, une noel que personne ne voudrait passer mais qui se révèle tellement amusant a l'écran !

 

http://img.filmsactu.net/datas/films/p/i/piege-de-cristal/xl/piege-de-cristal-506edc1089bb1.jpg

Rôle culte qu'il tient encore tout au long de sa carrière, Bruce Willis court, cogne et tire a tout va sans ressembler a une autre héros de film d'action, une performance assez humaine et surtout très bon dans ce côté flic normal mais surtout très chanceux de survivre a tout ça, et devoir affronter un Alan Rickman particulièrement bon en leader terroriste aux méthodes aussi polie que mégalomane, un affrontement tendu et explosif !

Dans un style très reconnaisable, même assez proche de son tout aussi culte Predator, John McTiernan se sert du côté huis clos et répétitif de l'alternance entre les mêmes étages pour transformer ce building moderne (pour l'époque) et assez luxueux en terrain de chasse explosif, rythmé et totalement porté sur un second degré, très peu de séquences sérieuses (juste ce qu'il faut) pour un résultat qui tient du pur divertissement hollywoodien réussi.

Un divertissement très réussi, amusant, explosif, une référence qui mérite bien le titre de film culte du genre.

 

Note : 4/5

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 20:06

http://www.lyricis.fr/wp-content/uploads/2012/09/SkyFall-Affiche-UK.jpg

Depuis 50 ans déjà, le Royaume-Uni s'est trouvé un ambassadeur cinématographique devenu une légende du cinéma d'action : James Bond, alias 007, est devenu une référence dans le registre de l'action, et a travers six acteurs différents (du légendaire Sean Connery, au comique Roger Moore en passant par le so british Pierce Brosnan et maintenant le meilleur héritier, Daniel Craig), a su donner une image de symbole de la classe a l'anglaise. Mais, depuis un Quantum Of Solace décevant et des ennuis de productions du côté de la MGM, le retour de 007 semblait fortement compromis... Mais, grâce a Sam Mendes et a la réssurection de la MGM, James Bond pouvait revenir séduire et tuer sur nos écrans, pour un Skyfall qui se place au sommet de toute la saga : un grand film d'action !

 

http://static.lexpress.fr/medias/2077/1063484_skyfall.jpg

Beaucoup plus sombre et personnel qu'auparavant, le scénario raconte la résurrection d'un James Bond fatigué, au bout du rouleau qui doit endosser le costume de 007 encore une fois pour empêcher un terroriste redoutable de mettre ses plans a exécutions, mais cette nouvelle menace a toujours un coup d'avance sur le MI6 et ses agents, une grande remise en question qui ressemble a une immense résurrection, un rythme et une intelligence indéniable, des dialogues aussi classe que comiques, et des répliques qui claquent, mais surtout, une vision plus intimiste, personnel des conséquences du métier d'agent, des conséquences aussi dramatique qu'explosive !

 

http://screencrave.com/wp-content/uploads/2012/09/javier-bardem-in-skyfall.jpg

Pour conclure une grande année de cinéma pour sa carrière, Daniel Craig apporte une touche humaine, qui rend le personnage de James Bond plus proche du spectateur, un héros dans le doute qui doit combattre une forme de mal incarné, un méchant aussi amusant qu'inquiétant incarné par le formidable Javier Bardem, une performance brillante qui mérite un deuxième Oscar a l'acteur, fantasque et exhubérant, il transforme un simple terroriste en psychopathe imprévisible et remarquablement inquiétant ! Autour de ce duel d'esprit et d'action, les seconds rôles comme un sobre et ambivalent Ralph Fiennes, une Judi Dench mélancolique ou encore la sublime Bérénice Marlohe tourne comme des planètes autour d'un duel d'étoiles !

Sortant de son registre habituel, le très bon cinéaste Sam Mendes ("American Beauty", "Les Sentiers De La Perdition" ou encore le navrant "Away We Go"...) prouve qu'un cinéaste indé peut arriver a maitriser un budget colossal et une attente du public insoutenable, en offrant une mise en scène techniquement maitrisé de bout en bout, une classe qui dépasse tout ce qu'on a pu voir chez James Bond et une maitrise de l'action qui frôle la perfection, une perfection impeccable et grandiose !

Un excellent divertissement d'action, une renaissance exceptionnelle qui laisse espérer un futur magnifique a la saga !

 

Note : 4,5/5

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