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10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 14:26

http://www.advitamdistribution.com/wp-content/uploads/2012/04/affiche-Mud-HD-228x304.jpg

En l'espace de 2 ans, Matthew McConaughey est passé du statut de beau gosse d'Hollywood seulement bon pour les comédies romantiques niaise ou les films d'action de troisième zone, a celui d'un potentiel oscarisable l'an prochain, et déjà cette année... Grâce a des performances dans d'excellents films tels "Killer Joe" de William Friedkin ou "La Défense Lincoln" de Brad Furman, il a imposé son talent pour diversifier ses rôles mais garder cette classe aussi froide que cool qui le caractérise. Et cette année, il s'ouvre les portes de l'Oscar grâce a ce "Mud" signé Jeff Nichols, réalisteur de l'excellent "Take Shelter" et qui a bluffé la compétition cannoise en 2012 : un très beau film sur l'amour et sur les blessures de la vie, une quête initiatique porté par un formidable casting et une mise en scène d'une mélancolie magique !

 

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Mélancolique et sincère, le scénario raconte la rencontre entre deux gamins du Mississippi et un mystérieux vagabond qui se terre sur une ile proche de chez eux, un homme mystérieux mais immédiatement charismatique et qui va faire, directement ou indirectement, comprendre le sens de la vie au jeune Ellis, une intrigue qui ressemble a la relation maitre/élève mais dans un sens beaucoup plus profond : ici, Ellis apprend la dureté et la beauté de l'existence a travers les révélations sur Mud, et ce mélange entre drame personnel et qui touche tout le monde et aussi le thriller avec le passé de Mud qui revient sur ses traces, et ce final aussi baroque que contemplatif conclut cette fable initiatique d'une sincérité et d'une beauté touchante 

 

http://lescahiersdebertille.files.wordpress.com/2013/01/mmm.jpg

Véritable incarnation d'un symbole américain, Matthew McConaughey incarne cet antihéros mystérieux et charismatique avec une conviction et une rigueur bluffante, capable d'alterner entre la joie absolu (la scène du tronconnage de l'arbre, excellente), le coeur de cet intrigue qu'on n'arrive jamais a oublier mais qui laisse des performances de seconds rôles pas toujours au niveau, comme une Reese Witherspoon juste correcte, un Michael Shannon toujours excellent mais trop peu présent ou encore le jeune Tye Sheridan plus impressionnant dans Tree of Life; mais c'est le vétéran Sam Shepard qui arrive a exceller autant que McConaughey, une dégaine de vétéran classe mais qui se laisse découvrir dans l'émotion au fil de ses apparitions !

Anxiogène et intriguante dans son brillant "Take Shelter", la mise en scène de Jeff Nichols est cette fois plus mélancolique, plus douce, il filme le magnifique Mississippi et tous ses dangers avec une contemplation presque admirative, et on est pris sur le cours de ce fleuve vers la continuité de cette grande initiation, même si certaines scènes urbaines sont un peu longue et trop superflu comparé aux moments sur l'ile.

Un drame initiatique porté par un Matthew McConaughey brillant, une mise en scène mélancolique et une ambiance vraiment enivrante.

 

Note : 4/5

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 19:57

http://www.lyricis.fr/wp-content/uploads/2013/03/The-Grandmaster-Affiche-France.jpg

En 2011, le grand mais complexe cinéaste Terrence Malick présentait enfin son arlésienne de 5 ans, "The Tree Of Life" a Cannes et y emporte la Palme d'Or, certes contestable vu l'élitisme intellectuel du film (moins poussif que dans son arrogant et capricieux "A La Merveille") mais qui permettait de découvrir un grand Brad Pitt... Et en ce beau mois d'Avril, nous avons pu découvrir "The Grandmaster", l'arlésienne de 10 ans de Wong Kar Wai : trois ans de tournage, plus d'un an de montage et des années de préparation ! Et au final, malgré un montage obligé par les studios qui a fait passé le film de 4 heures a 2 heures, le film se rapproche fortement du Chef D'Oeuvre !

 

http://d1fgn7wex1bhjn.cloudfront.net/assets/tarantulaV2/article_images/1353518703_Tony-Leung-in-The-Grandmasters-2012-Movie-Image-2.jpg

Contant l'histoire des arts martiaux et de la Chine, le scénario raconte la vie en parallèle d'Ip Man, de la Lame ou encore de Gong Er, tous trois grands maitres d'un art martial chinois et qui vont devoir s'affronter, se respecter et se chercher a travers l'histoire de la Chine des années 20 aux années 50, une grande saga victime de coupures scènaristiques vraiment décevantes mais qui ne gâche rien : ni les personnages imposants, charismatiques et tous membre indispensable de cette mosaique d'histoire et de tradition, le souffle épique et grandiose des combats ou encore la transmission de l'art a travers les époques et les troubles !

 

http://www.lemauvaiscoton.fr/wp-content/uploads/2013/04/The-Grandmaster-lmc-02.jpg

Acteur fétiche de Wong Kar Wai, Tony Leung s'est pleinement investi dans ce rôle physique et psychologique et y apporte son physique sérieux et dramatique pour amplifier l'intensité dramatique de la vie d'Ip Man, se confrontant a l'orgueil et a l'ambition démesurée de Zhang Ziyi, toute en grâce et puissance, mais qui ne se retrouve pas dans une bête contradiction et puis Chang Chen, dont le personnage est gravement sous-exploité par l'intrigue mais que la prestance et le charisme naturel comble largement !

Mais la ou le film tient presque du génie, c'est dans la mise en scène : elle est juste... Epoustouflante, simplement époustouflante ! Au lieu de se contenter d'aligner des combats juste pour épater la galerie, Wong Kar Wai privilégie une vision artistique de ces légendes, et donne une réelle importance a l'image pour faire avancer l'histoire. Cette virtuosité et cette maitrise de la mise en scène se ressent surtout dans des combats absolument époustouflants, qui propose une violence magnifié et une grâce digne de ces grands maitres; donc une mise en scène qui arrive a rendre hommage a ces arts de combats et a briller de maitrise et de nervosité artistique !

Un quasi chef d'oeuvre, a la mise en scène époustouflante, un hommage magnifique et violent a ces légendes qui mérite une version Director's Cut (Et vite !).

 

Note : 4,5/5

 

 

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5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 19:43

http://www.lyricis.fr/wp-content/uploads/2012/11/L_Homme-aux-Poings-de-Fer-Affiche-France.jpg

Plus gros succès de ce début d'année et vainqueur de deux Oscars mérité, le Django Unchained de Quentin Tarantino fut un vrai bon moment de cinéma, certes assez décevant sur la fin mais cool, drôle et porté par de brillants acteurs (en particulier Christoph Waltz, Leonardo DiCaprio et Samuel L.Jackson). Un des films de la course aux Oscars qui a mérité son succès. Mais, dans la famille Tarantino, il y a Eli Roth, Samuel L.Jackson et aussi RZA, ancien membre du groupe de rap US Wu-Tang Clan, qui s'est cette année lancé dans le cinéma avec son propre film, certes soutenu par ses proches, mais qui au final, se révèle être une parodie complètement raté donc qui se prend trop au sérieux : vive la VOD pour éviter de payer 20 euros pour ce genre de nanar !

 

http://www.newkidsonthegeek.com/wp-content/uploads/2012/12/LHomme-aux-poings-de-fer-photo-Dave-Batista-RZA.jpg

Ecrit comme un hommage au cinéma de kung-fu, le scénario raconte la vie d'un forgeron dans un petit village de Chine qui doit se confronter a un clan de fous violents, un mystérieux étranger, une meneuse de maison close, ou encore un homme de cuivre pour sauver sa bien-aimée et protéger un magot d'or appartenant au gouvernement, une intrigue qui promettait de l'action pur et du délire au maximum, mais au final, la potentiel parodie devient un nanar cliché, ridicule et qui se prend beaucoup trop au sérieux : des personnages creux, des dialogues peu inspirés, une surenchère d'effets et de références au genre du kung-fu, et un ennui général qui peut faire rire par moments mais tourne souvent au pathétique...

 

http://s1.lemde.fr/image/2013/01/01/534x267/1811779_3_dfe0_rza-et-ses-poings-de-fer-dans-l-homme-aux_708663f8f96fccbf61d795579504ff5a.jpg

Donc co-scénariste, réalisateur mais aussi acteur principal, RZA prouve qu'il est un vrai bon rappeur mais un acteur trop peu charismatique pour tenir l'affiche, il donne l'impression d'être un fantôme mal a l'aise dans son propre film, et un faux héros surtout, face a un Russell Crowe lui aussi totalement dans le cliché de l'américain bouru mais gentleman, ou encore une Lucy Liu qui se laisse allé a une séduction trop lascive et permanente, et d'autres seconds rôles toujours dans ce registre de l'extrême plus ridicule que cool...

Offrant une bonne BO qui prouve qu'il s'y connait dans ce domaine, RZA tente de faire comme les Wachowskis époque Matrix a la mise en scène : un laboratoire visuel pour ses combats, mais cette euphorie du montage donne des combats ultra-saccadés, des ralentis aléatoires et superflu les trois quarts des scènes, ou encore des passages carrement volés a des classiques du cinéma d'action (la scène finale, qui s'inspire beaucoup de celle d'Opération Dragon, un classique avec Bruce Lee)...

Un hommage devenant nanar de série Z surement partant d'une bonne intention, mais qui finit par n'être qu'un mauvais film de plus...

 

Note : 1/5

 

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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 21:43

http://static1.cinemovies.fr/affiches/6/52/99/16/@/349712-affiche-francaise-les-gamins-620x0-1.jpg

Depuis "Intouchables" et ses 20 millions d'entrées en 2011 (et plus de 400 millions de dollars a l'international, ce qui s'appelle un vrai carton mondial, amplement mérité comparé a "Bievenue Chez Les Ch'Tis"), la comédie française n'a pas rehausser le niveau avec un film vraiment drôle, a part le "21 Jump Street" de Chris Miller et Phil Lord qui était une belle réussite comique, un pur délire plaisant ! Et il a fallu attendre Avril 2013 pour avoir enfin une comédie française de haut niveau, et avec Alain Chabat, réalisateur du sympathique "Sur La Piste du Marsupilami" et membre cultissime des Nuls : une comédie qui parle a toutes les générations, enchainant les blagues salaces mais efficace et des moments plus subtil, le tout porté par un rythme fou et ultra-prenant et des comédiens en roue libre, mais qui donne envie de partir avec eux dans cet envie de liberté collective !

 

http://img.filmsactu.net/datas/films/l/e/les-gamins/xl/les-gamins-512607bb7ac23.jpg

Frais et souvent hilarant, le scénario raconte la rencontre entre Thomas, musicien satirique et naif, et Lola, une jeune fille charmante et travailleuse, un couple qui fonctionne jusqu'a ce que Thomas rencontre ses beaux-parents dont Gilbert, un cinquantenaire qui s'ennuie et décide de prendre tout son argent et de redevenir le gamin qu'il a aimé être ,et entraine Thomas dans sa course après la jeunesse, une intrigue qui démarre a toute vitesse et poursuit sur ce rythme de bout en bout, les vannes s'enchainent a la vitesse d'une F1 et les moments aussi génants que délirants se combinent a la quasi-perfection : tout ça grâce a d'excellent dialogues, écrit pour toutes les générations et qui arrive a parler du passage a l'âge adulte avec beaucoup de subtilité et de compréhension !

 

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Star du net grâce a ses chansons soit très drôle soit très lourde mais qui s'est surpassé pour les dialogues, Max Boublil a réussi a créer un personnage qui colle a sa personnalité et a son physique mais surtout a formé un formidable duo avec un Alain Chabat survolté et hilarant, ça fait longtemps qu'il n'a pas été aussi enthousiaste et communicatif. Ce duo fonctionne a la perfection, et les seconds rôles féminins donc Mélanie Bernier et Sandrine Kimberlain ne sont jamais mis en retrait, et ont droit (plus Sandrine Kimberlain) a leurs moments comiques tout aussi efficace. Et aussi ne pas oublier les apparitions très sympathique comme celle de Kheiron !

Co-scénariste avec Max Boublil et vraies potes de ciné, Anthony Marciano laisse les acteurs profiter de ces savoureux dialogues et se contente de maintenir le rythme pour que les échanges soient vraiment vivants et hilarants, une mise en scène dynamique et efficace qui met en avant les performances d'acteur et la qualité des dialogues et du scénario, un scénario qui mériterait des récompenses... comme aux Césars 2014 peut-être...

Une comédie française vraiment hilarante et dynamique, un casting de haut niveau et un rythme toujours a pleine vitesse pour maintenir le spectateur dans ce bain d'humour et d'amusement !

 

Note : 4/5

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 17:35

http://www.actucine.com/wp-content/uploads/2013/03/Iron-Man-3-130307.jpg

Malgré le fait qu'il ne soit juste qu'un blockbuster sympa, et qu'il n'arrive a atteindre que la cheville du brillant "The Dark Knight Rises" de Christopher Nolan, l'Avengers de Joss Whedon a été un vrai carton au box-office international, une grande réussite pour la phase 1 de la Marvelverse, et qui ne laisse entrevoir que du bon dans l'avenir ! Mais le succès d'Avengers vient bel et bien d'Iron Man qui, comme pour Batman chez DC, est le héros le plus charismatique et le plus cool de tout les Avengers, et le succès des deux premiers films de Jon Favreau avec l'excellent Robert Downey Jr. a permis a Marvel de s'imposer sur DC. Donc le début de la phase 2 de la Marvelverse ne pouvait commencer qu'avec cet Iron Man 3, au budget colossal (plus de 200 millions de dollars), et qui arrive a rester dans la lignée de la saga : un blockbuster pop-corn de qualité, divertissant, drôle et parfois spectaculaire, mais qui tombe dans une vague de clichés qui laisse un arrière-gout de déception !

 

http://collider.com/wp-content/uploads/iron-man-3-robert-downey-jr-2.jpg

Reprenant la trame après les évènements d'Avengers, le scénario raconte la vie de Tony Stark après la bataille des Avengers contre Loki, un Tony Stark insomniaque et troublé par des cauchemars quotidien, et en plus de ces problèmes personnels, il va devoir affronter un terrible terroriste international surnommé Le Mandarin qui térrifie les Etats-Unis a travers une vague d'attentats, une intrigue qui se rapproche de la nouvelle tendance des superhéros mais n'arrive a jamais rester crédible et pourtant s'obstine jusqu'au bout... La ou le film est vraiment plaisant, c'est grâce a l'humour permanent mais détaché pour rester drôle et agréable, au personnage de Tony Stark toujours aussi formidable, et a des surprises qui fonctionne a chaque fois, malgré un final assez guimauve et classique !

 

http://www.heyuguys.co.uk/images/2012/10/Ben-Kingsley-in-Iron-Man-3-2.jpg

Désormais assimilé au personnage de Tony Stark, Robert Downey Jr. maitrise toujours aussi bien ce rôle, un humour, une classe et une attitude toujours cool malgré les pires situations, face a Ben Kingsley, un méchant formidable et surtout au coeur de la plus grosse surprise du film, Gwyneth Paltrow qui a plus d'importance que dans les précedents, Rebecca Hall qui sert juste d'atout charme mais un très bon atout charme, Don Cheadle laissé sur le côté excepté dans le grand final, mais surtout un Guy Pearce qui cabotine a l'extrême et propose un méchant plus propice a l'humour qu'a être vraiment térrifiant !

Réalisateur/scénariste de l'excellent "Kiss Kiss Bang Bang" et scénariste de la saga culte des 80's "L'Arme Fatale", Shane Black remplace le très efficace Jon Favreau et propose une mise en scène a deux tons : il aterne entre l'humour et la classe excentrique du milliardaire Tony Stark pour des moments d'ironie parfois vraiment cynique, et après, retombe dans le cliché du héros face a ses démons, malgré un final assez spectaculaire et efficace, ce qui donne au final une mise en scène peu équilibré mais capable de belles prouesses !

Un bon blockbuster pop-corn, drôle, parfois impressionnant, avec un très bon casting et 2-3 bonnes surprises, mais aussi beaucoup de clichés et une thématique sombre inutile. (Et aussi, a éviter en 3D vu la conversion pathétique...)

 

Note : 3,5/5

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 02:00

http://www.lyricis.fr/wp-content/uploads/2013/02/Oblivion-Affiche-France-2.jpg

En 2010, le clippeur et réalisateur de pub Joseph Kosinski passe a la réalisation de long-métrage et s'attaque a un gros projet geek d'une autre époque, la suite de "Tron", classique réconnu tardivement de la SF geek avec Jeff Bridges, une suite qui proposé un univers visuel et sonore très prometteur, mais un scénario tellement léger et insipide qu'il gâche le vrai potentiel qu'il dégagé. Et en 2013, il revient au cinéma avec l'adaptation de son propre graphic novel, Oblivion, un blockbuster SF ambitieux et porté par une star du box-office en la personne de Tom Cruise, un projet qui se révèle avoir les mêmes défauts que son premier film : un univers visuel et sonore qui est gâché par un scénario décevant et trop empreint a l'utilisation des raccourcis !

 

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Adaptation du graphic novel de J.Kosinski, le scénario raconte la vie répétitive de Jack Harper et de sa collègue Victoria, un duo qui vit sur une Terre ravagé en 2077 du a une guerre nucléaire face a une race alien survenu en 2017, et qui doit s'occuper de la récupération des matières premières pour rejoindre une lune de Jupiter apte a accueillir les survivants de la race humaine, mais Harper va se rendre compte que la vérité n'est pas aussi simple, une intrigue qui semble mettre en avant une romance entre Harper et les deux femmes qui l'entourent, mais cette intrigue se révèle vite très guimauve et facile; et pour ce qui est de l'intrigue d'action qui permet la création de cet univers post-apocalyptique, elle se contente d'un faux patriotisme et d'une utilisation des raccourcis tellement facile qu'elle en devient agaçante.

 

http://wildgunslinger.files.wordpress.com/2013/04/oblivion-le-blog-cinema-de-wildgunslinger.jpg?w=610&h=321

Star du box-office international qui a perdu une partie de sa notoriété depuis quelques années, Tom Cruise se contente du service minimum et endosse le costume du héros américain qui se découvre au fil de l'intrigue sans aller dans la grandeur mais se contente d'être correct (et c'est déjà pas mal), alors que la belle Olga Kurylenko reste très fantomatique, et que la jeune mais tout aussi charmante Andrea Riseborough écope du meilleur second rôle, et le grand Morgan Freeman semble se montrer plus pour récupérer le salaire que pour participé activement au projet.

Comme pour son "Tron : L'Héritage", Joseph Kosinski s'impose comme un cinéaste visuellement promis a un bel avenir a Hollywood, il développe une mise en scène aussi sobre, épuré que concentré sur l'importance de la nature, une nature sublimé par des plans de grande qualité, et porté par une très efficace BO du groupe M83, aussi épique que lyrique, a l'image de la très réussie mise en scène.

Un blockbuster SF faible et léger dans l'écriture mais visuellement très prometteur et très réussie, un film plus beau qu'intéressant.

 

Note : 3/5

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 23:25

http://marvelll.fr/wp-content/gallery/the-place-beyond-the-pines/the-place-beyond-the-pines-poster-2.jpg

Quand on devient hype dans le milieu du cinéma hollywoodien, il vaut mieux s'imposer dans un film d'auteur capable de se donner un vrai image d'acteur, un travail d'apparence qui peut paraitre inutile mais qui prend son sens si l'on s'appelle Ryan Gosling ou Bradley Cooper. Même si le second a déjà réussi avec le génial "Happiness Therapy" de David O.Russell, Ryan Gosling devait faire oublier sa médiocre performance dans le tout aussi oubliable "Gangster Squad", et avant de découvrir "Only God Forgives", le nouvel opus de NWR qui s'annonce sublime, ce "The Place Beyond The Pines" sera parfait pour ce travail : un polar dramatique, d'un réalisme a couper le souffle, dôté d'un casting presque parfait et a la mise en scène qui oscille entre l'intensité du polar et l'émotion du drame familial.

 

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D'un réalisme cru et a fleur de peau, le scénario raconte la vie perturbé et solitaire de Luke Glenton, un motard cascadeur brillant dans la maitrise de la conduite et qui découvre qu'il a eu un enfant avec un de ses anciens amours et cette découverte qui le bouleverse va le forcer a se plonger dans le braquage de banque pour subvenir aux besoins de sa nouvelle famille, alors qu'a la même époque, Avery Cross intègre la police locale, un scénario très vaste et qui aborde une multitude de sujets tout en laissant les clés de son intrigue au spectateur, un voyage dans l'Amérique profonde a travers des personnages particuliers mais qui s'adresse a tous, avec un message émouvant mais aussi complexe sur la famille et les conséquences du passé...

 

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Après sa performance médiocre dans "Gangster Squad", Ryan Gosling se rattrape amplement en prouvant au monde du cinéma qu'il est capable de jouer sur la palette de l'émotion, et même si il reste dans le registre du personnage mystérieux et solitaire mais charismatique a la Clint Eastwood, il se laisse découvrir et impressionne dans les deux facettes de son personnage, alors que face a lui, Bradley Cooper gravit encore les échelons, en incarnant le type normal embarqué dans un évènement qui le dépasse complètement, une performance dans le réalisme absolu et qui colle parfaitement au film. Un duel de gueule qui tourne a la parfaite égalité, mais qui laisse de la place aux seconds rôles et en particulier Ben Mendelsohn, une vraie gueule et une voix de l'Amérique rurale qui s'impose a chacune de ses scènes.

Après "Blue Valentine", drame romantique très remarqué en 2011 avec le couple Gosling/Williams, Derek Cianfrance continue dans sa quête du réalisme absolu au cinéma et l'impose cette fois-ci sur le genre du polar, tel Sidney Lumet sur le très old school mais aussi très bon "Serpico", et compose une fable générationnel sombre, a l'ambiance très sombre et a la tension latente, et qui s'ouvre sur un brillant plan-séquence tout en enchainant avec des courses poursuites d'un style proche de Paul Greengrass et aussi immersive qu'électrique.

Un polar dramatique d'une intensité remarquable et d'un réalisme marquant, avec un excellent casting et a la mise en scène équilibré et maitrisé.

 

Note : 4/5

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 22:27

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Après deux semaines de pause du a cette période tellement agréable qu'est le Bac, j'ai enfin pu retourner au cinéma pour voir deux nouveaux films : "Les Amants Passagers" de Pedro Almodovar et "The Place Beyond The Pines" de Derek Cianfrance. Et pour commencer, voici le nouvel opus du cinéaste le plus déjanté d'Espagne qui revient deux après son excellent "La Piel Que Habito", et qui retourne dans le registre de la comédie érotico-dérangé, mais qui après la séance, se révèle bel et bien comme une comédie mineur et sympathique mais qui n'arrive jamais a voler plus haut.

 

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Entre crise de parano collective et orgie sous diverses drogues, le scénario raconte l'aventure des passagers et de l'équipage d'un Boeing qui apprend, alors qu'il est en plein vol, que l'un des trains d'atterissage est bloqué et qu'aucune piste n'est prête a les réceptionner, un scénario très huis clos et qui se tourne en permanence en dérision, qui part avec un rythme extrêmement drôle et continue mais s'épuise sur la longueur, qui essaye de montrer cette galérie de personnages excentriques en pleine prise de conscience de leurs remords mais se contente d'effleurer ces sujets, et reste donc sympathique mais mineur.

 

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Après un double caméo signé Pénélope Cruz et Antonio Banderas dans une scène d'ouverture très drôle, le casting se compose d'acteurs habitués de la famille Almodovar comme le trio de stewards mené par Javier Camara extrêmement drôle et énergique, surtout dans une scène de danse kitsch énergique et amusante, une Cécilia Roth entre paranoia et ambiguité, mais aussi une belle découverte, la sublime Blanca Suarez arrive, en quelques scènes, a illuminé l'écran d'une simplicité et d'une beauté qui font rêver...

Après l'excellence de son thriller physique et ambigu "La Piel Que Habito" avec un Antonio Banderas au sommet de son talent, Pedro Almodovar impose son style depuis 20 ans et recommence dans cette aventure sexuelle et claustro a s'amuser avec ses personnages, a les faire partir dans une exagération complète et qui se voit dans l'esthétique, une esthétique kitsch et qui s'assume pleinement pour rendre le tout presque cohérent, même s'il n'arrive pas a empêcher l'épuisement du rythme de son film.

Une comédie érotico-absurde assez mineur mais qui reste sympathique, drôle, léger et d'une absurdité qui s'assume pleinement.

 

Note : 3/5

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 22:55

http://cineclubmovies.files.wordpress.com/2013/03/20477287.jpg?w=360&h=480

Alors que "Twilight" s'est terminé l'an dernier, que "Hunger Games" a pris sa place dans le registre du hit pour ados et que de nombreux films s'apprêtent a tenter leur chance sur ce marché florissant (Ne pas oubliez l'échec de "Sublimes Créatures", le premier film post-Twilight qui s'est bien planté niveau BO), un petit OVNI essaye de se glisser sur ce marché : cette romcom qui semblait différente s'appelle Warm Bodies, adaptation d'un roman a l'aspect très cinématographique et adapté sur le grand écran par Jonathan Levine; une romcom post-twilight qui semblait plus intéressante mais qui, au final, se vautre dans un marasme d'ennui et de guimauve mâché et remâché...

 

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Chronique d'un amour vraiment impossible dans un monde en ruines, le scénario raconte la vie palpitante de R, un zombie comme les autres dans un monde dominé par les zombies et qui, durant une chasse a l'homme, va rencontrer Julie, une jeune femme humaine dont il va tomber amoureux et ce coup de foudre va changer leurs vies mais aussi celles du monde entier, une intrigue se basant sur une romance zombiesque pouvait être sympa et second degré, mais le scénario arrive a aligner les scènes de vides pour un résultat qui semble complètement aseptisé, des personnages creux et peu d'intérêt a suivre cette romance dôté de peu de qualité...

 

http://media.fan2.fr/article-1351662-ajust_930-f56196/le-film-warm-bodies-sort-le-20-mars-au-cinema.jpg

Rising star du nouvel Hollywood avec des films comme l'excellent "X-Men Le Commencement" et maintenant en tête d'affiche du "Jack Le Chasseur de Géants" de Bryan Singer, Nicholas Hoult joue le zombie avec une platitude et une lassitude qui colle au teint livide du personnage, alors que sa collègue Teresa Palmer reste dans ce registre de petite starlette hollywoodienne et reste effacé, tout aussi effacé qu'un John Malkovich dont la présence au sein du casting reste encore une énigme, tellement son personnages est terriblement sous-exploité et mis de côté... 

Après le très émouvant et sincère "50/50", Jonathan Levine s'attaque pour la première fois a un projet de grande ampleur, et sa mise en scène semble vouloir tenter des choses originales mais elle se retrouve très vite limité par le vide sidérale de son script, un désequilibre qui se ressent a l'écran avec un montage cliché et des scènes d'action et de comédie assez superflu...

Une romcom insipide, juste un moment d'ennui sur grand écran, et qui reste dans le cadre classique et pré-établi des films "Post-Twilight"...

 

Note : 1,5/5

 

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 21:06

http://d1oi7t5trwfj5d.cloudfront.net/e9/0a/e17c50d84562b3bbe2df38fdca98/2-guns-poster-skip.jpg

Devenus chacun de leurs côtés de nouveaux leaders du cinéma d'action US, Denzel Washington et Mark Wahlberg se retrouve en duo (ou duel ?) devant la caméra de Baltasar Kormakur pour un nouveau film d'action estival, adapté d'un comic book peu connu, et qui offre un trailer de plus de 3 minutes qui promet un cocktail d'humour et d'action qui pourrait très bien passer durant un été étouffant. Prévu le 2 Aout aux USA, mais beaucoup plus tard chez nous : le 18 Septembre...

 

 


 

 

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