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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 20:06

http://www.lyricis.fr/wp-content/uploads/2012/09/SkyFall-Affiche-UK.jpg

Depuis 50 ans déjà, le Royaume-Uni s'est trouvé un ambassadeur cinématographique devenu une légende du cinéma d'action : James Bond, alias 007, est devenu une référence dans le registre de l'action, et a travers six acteurs différents (du légendaire Sean Connery, au comique Roger Moore en passant par le so british Pierce Brosnan et maintenant le meilleur héritier, Daniel Craig), a su donner une image de symbole de la classe a l'anglaise. Mais, depuis un Quantum Of Solace décevant et des ennuis de productions du côté de la MGM, le retour de 007 semblait fortement compromis... Mais, grâce a Sam Mendes et a la réssurection de la MGM, James Bond pouvait revenir séduire et tuer sur nos écrans, pour un Skyfall qui se place au sommet de toute la saga : un grand film d'action !

 

http://static.lexpress.fr/medias/2077/1063484_skyfall.jpg

Beaucoup plus sombre et personnel qu'auparavant, le scénario raconte la résurrection d'un James Bond fatigué, au bout du rouleau qui doit endosser le costume de 007 encore une fois pour empêcher un terroriste redoutable de mettre ses plans a exécutions, mais cette nouvelle menace a toujours un coup d'avance sur le MI6 et ses agents, une grande remise en question qui ressemble a une immense résurrection, un rythme et une intelligence indéniable, des dialogues aussi classe que comiques, et des répliques qui claquent, mais surtout, une vision plus intimiste, personnel des conséquences du métier d'agent, des conséquences aussi dramatique qu'explosive !

 

http://screencrave.com/wp-content/uploads/2012/09/javier-bardem-in-skyfall.jpg

Pour conclure une grande année de cinéma pour sa carrière, Daniel Craig apporte une touche humaine, qui rend le personnage de James Bond plus proche du spectateur, un héros dans le doute qui doit combattre une forme de mal incarné, un méchant aussi amusant qu'inquiétant incarné par le formidable Javier Bardem, une performance brillante qui mérite un deuxième Oscar a l'acteur, fantasque et exhubérant, il transforme un simple terroriste en psychopathe imprévisible et remarquablement inquiétant ! Autour de ce duel d'esprit et d'action, les seconds rôles comme un sobre et ambivalent Ralph Fiennes, une Judi Dench mélancolique ou encore la sublime Bérénice Marlohe tourne comme des planètes autour d'un duel d'étoiles !

Sortant de son registre habituel, le très bon cinéaste Sam Mendes ("American Beauty", "Les Sentiers De La Perdition" ou encore le navrant "Away We Go"...) prouve qu'un cinéaste indé peut arriver a maitriser un budget colossal et une attente du public insoutenable, en offrant une mise en scène techniquement maitrisé de bout en bout, une classe qui dépasse tout ce qu'on a pu voir chez James Bond et une maitrise de l'action qui frôle la perfection, une perfection impeccable et grandiose !

Un excellent divertissement d'action, une renaissance exceptionnelle qui laisse espérer un futur magnifique a la saga !

 

Note : 4,5/5

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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 22:56

http://www.cinemapassion.com/lesaffiches/Margin-Call-affiche-7324.jpg

En 2008, le monde entier redécouvre la crise financière, a travers la crise des Subprimes qui a entrainé dans sa route la chute de plusieurs banques et entreprises. Des dizaines de milliers d'emplois supprimés, des pays endettés, une situation qui influe inévitablement sur le cinéma social de ce début de décennie, quel que soit le pays. Et pour son premier film, le cinéaste J.C Chandor s'est décidé de raconter la nuit ou toute cette catastrophe a commencé, un regard interne sur la crise financière aussi émouvant que terriblement intelligent : un premier film remarquable !

 

http://www.anglesdevue.com/wp-content/uploads/2012/05/Margin-call-2.jpg

Au coeur de la tempête, le scénario raconte la découverte d'un jeune analyste qui réussi a comprendre que la logique économique utilisé jusqu'a cette nuit, une nuit ou cette découverte va entrainer le déclin lent et plein de conséquences de l'économie mondiale, une intrigue qui se tourne vers le drame et évite le thriller, un choix intéressant mais les dialogues intelligents, sensé et surtout une galerie de personnages qui représente toute la mélancolie autant que la férocité de ce monde clos et qui joue avec le monde, un jeu qui s'acheva cette nuit-la et un film qui se conclut sur une magnifique et simple scène...

 

http://www.13emerueuniversal.fr/sites/13emerueuniversal.fr/files/migrated/blogs/mc1b.jpg

Réunissant découvertes et valeurs sures, le casting dévoile des rôles aussi émouvants qu'impitoyable, comme Zachary Quinto, jeune rookie de la finance qui découvre le vrai visage de sa profession, Jeremy Irons impressionnant en une seule scène, Paul Bettany qui dévoile les failles de son personnage avec brio, Demi Moore simple et discrète, Simon Baker très juste en requin blessé, Stanley Tucci peu présent mais toujours remarquable, et surtout, SURTOUT, une nouvelle preuve que Kevin Spacey est un acteur d'exception, une performance aussi magnifique que complète qui mérite presque une nomination a l'Oscar !

Pour son premier film, le débutant talentueux J.C Chandor reste dans un style aussi réaliste que dramatique, une mise en scène qui use de nombreux symboles, des symboles discrets mais qui apportent toujours un plus a l'esprit du film. En plus de cette symbolique importante, la mise en scène donne la part belle aux acteurs, dans des scènes de monologues qui en imposent vraiment, surtout dans la scène finale, un moment d'intimité magnifique et qui résume tout le film.

Un très beau drame financier, une galerie d'acteurs au sommet et une mise en scène pleine de sens.

 

Note : 4/5

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 15:50

http://www.lyricis.fr/wp-content/uploads/2012/08/TED-Affiche-France.jpg

Créateur des séries satiriques "Family Guy" (connu en France comme "Les Griffin") et "American Dad", Seth MacFarlane, aussi présentateur des Oscars 2013 (ça risque d'être très drôle !), passe sur le grand écran et le fait avec beaucoup de réussite et de succès (plus de 200 millions de dollars de recettes cet été aux USA). Déjà cité comme la comédie de l'année par beaucoup, ce délire geek qui passe du buddy movie a la comédie romantique est sans doute une des comédies de l'année, mais peut-il faire partie des films de l'année 2012 ? Pas sur...

 

http://www.nicetomeetu.fr/blog/wp-content/uploads/2012/10/ted5.jpg

Basé sur une idée qu'on peut qualifier de géniale, le scénario raconte l'amitié depuis l'enfance entre John, un trentenaire en couple avec Lori depuis quatre ans et Ted, un... ours en peluche qui parle, insulte copieusement, boit, fume et couche autant qu'il peut en oubliant le simple fait de grandir en regardant Flash Gordon complètement défoncé sur leur canapé, une histoire qui part en buddy movie durant une bonne heure, une heure de fun, de références en tout genre et d'excés qui font rire et détende, avant que le film ne commence a devenir une comédie romantique fade et banale sur la fin...

 

http://www.lesinrocks.com/wp-content/thumbnails/uploads/2012/10/ted604-604x400.jpg

Depuis l'Automne dernier et sa performance exceptionelle dans le "Fighter" de David O.Russell, Mark Wahlberg n'avait pas retrouver un aussi bon rôle que celui de John, ce type immature et déconneur qu'il incarne avec beaucoup de sincérité et un côté presque personnel, comme si John ressemblait au Mark Wahlberg jeune. A l'inverse, Mila Kunis tombe sur le mauvais rôle, une femme qui veut tellement avoir un mec mature qu'elle en devient castatrice et ennuyeuse, c'est dommage pour elle...

Comme pour le point de départ de son histoire, Seth MacFarlane base sa mise en scène sur une série de références et de petites trouvailles visuelles amusantes, une recherche d'originalité qui se condense dans la séquence de la soirée sous coke avec Sam Jones, alias Flash Gordon (l'idole de Ted et John). Une originalité soutenu par un rythme soutenu ou l'on ne s'ennuie (quasiment) jamais.

Une comédie fun, sans limites et original mais qui n'évite pas les défauts de la romcom.

 

Note : 3,5/5

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 14:38

http://www.filmosphere.com/wp-content/uploads/2012/05/paperboy-affiche.jpg

Presenté en sélection officielle au dernier Festival de Cannes, le troisième film du réalisateur Lee Daniels (le drame déjà très choquant "Precious", et aussi le méconnu "Shadowboxer"), "Paperboy", a provoqué un vrai taulé sur la Croisette. Tape a l'oeil, outrageux, inutile, un nanar, voila ce qui a été dit après sa présentation. Comme un OVNI dans la sélection officielle, ce thriller adapté d'un roman de Pete Dexter était attendu au tournant, et quasiment cinq mois après, le film sort dans les salles françaises, et le public peut enfin découvrir ce choc quasi-unanimement détruit mais qui mérite plus d'attention.

 

http://photo.parismatch.com/media/photos2/5-photos-festival-de-cannes/paperboy/paperboy-1/4740397-1-fre-FR/paperboy-1.jpg

Adapté d'un roman déjà choc de Pete Dexter (dont on sent qu'il a co-écrit le scénario avec L.Daniels), le scénario raconte la contre-enquête mené par un duo de journalistes du New York Times, une vamp white trash aguicheuse et le jeune frère du journaliste, excité et frustré par le côté prête a tout de cette femme aussi sombre qu'excitante, pour prouver l'innocence d'un homme accusé du meurtre du shérif local, une intrigue qui prend deux voies : d'un côté, l'enquête intriguante et suffissament étrange pour destabiliser, et en parallèle, un jeu sexuel ou tout les personnages sont soumis et torturés, aussi bien physiquement que psychologiquement, mais ça n'arrive pas a être plus qu'un enchainement de scènes juste tape a l'oeil et dégoutante, sans se concentrer sur le mystère de ce meurtre.

 

http://static.lexpress.fr/medias/1891/968527_the-paperboy.jpg

Malgré les lourds défauts de son scénario, le casting arrive a être au sommet de son art, et s'investit complètement même dans les scènes les plus dégoutantes : que ce soit Matthew McConaughey, toujours excellent mais qui doit encaisser les souffrances nombreuses de son personnage et il y arrive largement, un acteur qui mériterait presque l'Oscar pour ce rôle (combiné a celui de Killer Joe), le jeune Zac Efron explose son image de beau gosse pour midinettes et y met tout ce qu'il peut donner, David Oyelowo très bon en journaleux hautain presque bobo, John Cusack peu présent mais assez flippant, et surtout une performance démentielle et torride d'une Nicole Kidman totalement émancipée et qui ne se donne aucune limite !

Remarqué après son drame qui allait déjà assez loin dans le trash "Precious" et en plein tournage du biopic "The Butler" avec Forest Whitaker, Lee Daniels se concentre sur le côté torride et sexuel de son scénario pour une mise en scène qui se contente vraiment d'être tapageuse, un grain old school assez classe qui peine a cacher la futilité d'un cinéaste qui galère a donner de l'ampleur a son film, et préfère mettre en avant les scènes les plus chocs pour les rendre encore plus dégoutante...

Un thriller qui donne la part belle a l'excellent casting, mais garde un côté tapageur et futile.

 

Note : 3/5

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 23:34

http://sfstory.free.fr/images/Affiches/robocop2.jpg

Durant le mois d'août 2013, les écrans français vont accueillir le rajeunissement d'un des plus célèbres flics des 80's. Réalisé par le nerveux José Padilha (le bon Troupe D'Elite, récompensé de l'Ours d'Or du Festival de Berlin) et avec un casting prometteur (Joel Kinnaman, Abbie Cornish, Samuel L.Jackson, Gary Oldman ou encore Michael Keaton), Robocop va connaitre un lifting, déjà visible avec les premières photos de tournages. Mais il ne faut pas oublier le film culte du cinéaste tout aussi culte Paul Verhoeven, sortie en 1988, et qui malgré les années reste un très bon divertissement, aussi kitsch que bourré de second degré.

 

http://media.begeek.fr/2011/03/robocop.jpg

Vision retro-futuriste d'une Amérique qui a privatisé sa police, le scénario raconte la réssurection du flic Alex Murphy, laissé pour mort après une intervention qui tourne mal, qui va être ramené a la vie et transformé en cyborg flic surhumain par une corporation a la morale douteuse, une intrigue assez original pour séduire le public, et un scénario qui cache bien son jeu : derrière le film d'action SF explosif, se cache une satire drôle, mordante et kitsch a souhait du futur des Etats-Unis, un futur décrit avec tellement de second degré que le film en devient drôle, et surtout, il s'assume complètement !

 

http://www.onrembobine.fr/wp-content/uploads/2012/09/Robocop-photo-Nancy-Allen-Peter-Weller.jpg

Duel aussi bien dans l'intrigue que dans le genre, Peter Weller incarne la personnalité inexistante, le caractère impassible et surtout implacable de Robocop a merveille, et il reste comme ça même dans les séquences émotions peu présentes mais bien la. Et pour son némésis, le bandit steampunk du futur Clarence, Kurtwood Smith choisi de se laisser aller dans une caricature du criminel du futur, lâche, sadique et surtout totalement déconnecté de la réalité des choses, vivant dans son monde de mort et d'armes.

Cinéaste culte pour des films comme "Total Recall" ou "Starship Troopers", Paul Verhoeven apporte une mise en scène des plus épiques, un concentré de scènes a la technique old school et même kitsch, mais un lot de gags et de fusillades souvent inattendues avec toujours une utilisation parfaite de la caricature des médias, des pubs non-stop plus stupides et ironiques les unes que les autres !

Un très bon divertissement old school, qui mérite son titre de film culte des 80's.

 

Note : 4/5

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 22:49

http://media.zoom-cinema.fr/photos/12889/affiche-l-ange-du-mal.jpg

Connu pour son "Romanzo Criminale" et qui a sorti récemment "Le Guetteur" avec Matthieu Kassovitz et Daniel Auteuil, le cinéaste italien Michele Placido enchaine les films policiers (presque un par an) avec plus ou moins de réussite. Sorti l'an dernier, ce biopic de Renato Vallenzasca, célèbre et populaire gangster italien, est un exemple d'un film ambitieux mais qui n'arrive pas a pleinement remplir ses objectifs, un biopic qui peut décevoir mais qui ne tombe pas non plus dans les bas fonds du cinéma de gangster.

 

http://www.filmsfix.com/images/affiches/l-ange-du-mal-7.jpg

Condensé et répétitif, le scénario narre le parcours criminel de Renato Vallenzasca, l'un des grands gangsters italiens des années 70 qui s'est fait connaitre par une série de braquages, un système bien rodé qui tourne mal et l'entraine dans une spirale infernale de violence, une intrigue qui devient très vite répétitive, un schéma trop précis et tellement prévisible qu'il en devient presque ennuyeux (braquage, puis prison, puis évasion et ainsi de suite). Un ennui heureusement sauvé par une histoire intéressante, et un personnage fantasque qui capte l'écran par sa mégalomanie et son charisme médiatique.

 

http://www.lheuredelasortie.com/wp-content/uploads/2012/01/photo-L-Ange-du-mal-Vallanzasca-Gli-angeli-del-male-2010-6.jpg

Acteur méconnu mais qui semble croire dans le potentiel récompenses de ce rôle, Kim Rossi Stuart est certes correct dans ce rôle particulier, mais la mégalomanie et le charisme de Vallenzasca retombe sur le jeu du comédien, qui transforme certaines scènes parfaitement banales en séquence surfaites et théatralisés a l'extrême, un jeu entre éxageration et passion.

Parfois totalement cohérent, parfois dans le flou le plus complet, Michele Placido propose une mise en scène qui n'arrive jamais a trouver l'équilibre entre le fantasque du personnage, et les fusillades qui partent dans un chaos complet : des plans hasardeux, un rythme ennuyeux mais certaines scènes atteignent un sommet d'épique et arrive a marquer le spectateur autant que les personnages.

Un biopic criminel qui laisse a désirer, une histoire linéaire mais un personnage vraiment intéressant. 

 

Note : 2,5/5

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 21:33

http://www.6neweb.fr/wp-content/uploads/2012/04/savages-affiche1-grand-format.jpg'

A part l'affiche réussi mais FORTEMENT inspiré de celle de "Babel" d'Alejandro Gonzalez Inarritu, le nouveau film d'Oliver Stone était l'espoir que le cinéaste allait enfin signer son réveil, après une décennie qui l'a vu tombé dans des films assez mauvais ou a peine réussi (le ridicule Wall Street 2 ou encore le juste sympathique Alexandre). Un thriller dôle'action qui promettait un film tonique, drôle et vraiment divertissant, mais quand on découvre l'oeuvre, on peut se rendre compte que Stone ne s'est pas encore totalement réveillé et n'a pas retrouvé le talent de ses débuts...

 

http://cdn-images.hollywood.com/site/movies_savages_still_1.jpg

Adapté d'un roman signé Don Wislow et qui n'était même pas sorti dans les librairies, le scénario raconte la guerre entre un triangle amoureux composé d'un ancien militaire ultra-violent, un diplômé en biologie pacifiste et une fille qui couche avec les deux, et un cartel méxicain radical qui veut travailler avec ce trio pour cultiver la meilleure herbe du monde, une intrigue prometteuse mais qui devient vite un jeu de manipulations qui essaye de se donner un fond pro-cannabis, mais qui défend ce propos de façon douteuse et qui a même beaucoup de mal a être vraiment fun, a part dans le final aussi amusant que réussi !

 

http://media.paperblog.fr/i/551/5514552/premier-poster-trailer-savages-doliver-stone-L-qVdAPT.jpeg

Entre le camp des nouvelles têtes d'Hollywood et celui des acteurs reconnus, le casting n'est pas non plus une grande réussite : Blake Lively terriblement agaçante, Taylor Kitsch juste mauvais, Aaron Johnson loin de son niveau dans Kick-Ass, Salma Hayek amusante mais passable, Emile Hirsch juste inutile, mais c'est bien le complètement barré et purement méchant Benicio Del Toro et le revenant John Travolta qui sauvent ce casting de la noyade, deux seconds rôles plus intéressants que les personnages principaux !

Déjà montré dans les trailers, la mise en scène quasi-clippesque, déja présente dans son "Tueurs-Nés" dans les années 90, d'Oliver Stone est assommante visuellement, et plein de choix artistiques des plus douteux comme rajouter un filtre noir et blanc sans aucune raison, rendre le cadre bordélique et confus pour tenter de donner plud de dynamisme au spectacle, et bien sur l'utilisation du cadrage webcam durant une scéne de torture qui rend la scéne assez atroce a regarder...

Une semi-déception, un thriller d'action trop bordélique et qui a du mal a être vraiment fun...

 

Note : 2/5

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 01:59

http://images.allocine.fr/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/91/23/32/20160816.jpg

Dans la grande famille des frenchies parti faire leur carrière aux USA (qui compte déjà Michel Gondry, Alexandre Aja, Matthieu Kassovitz, bientôt Michel Hazanavicius et bien d'autres...), un nouveau nom est a ajouter sur la liste : celui de Pascal Laugier, réalisateur français qui s'est fait un nom dans le paysage du cinéma d'horreur made in France avec le remarqué "Martyrs", un film qui lui a ouvert les portes d'Hollywood, ou il réussi vraiment son passage d'essai avec ce thriller qui nous amènent dans une intrigue aussi surprenante que palpitante !

 

http://www.culturopoing.com/img/image/Marija/Secret/The%20Secret.jpg

D'une solidité remarquable, le scénario raconte le mystère d'un petit village abandonné de l'état de Washington au nom dejà assez glauque (Cold Rock...) qui connait une série d'enlèvements inexpliqués, et perpétré a chaque fois par un homme surnommé The Tallman, une intrigue qui garde un certain calme prévisible durant un premier acte, mais qui ouvre un deuxième acte palpitant et qui bouscule un spectateur reposé par le début, un changement de rythme palpitant et qui s'enchaine de révélations en révélations jusqu'au final, ou le spectateur découvre quelque chose de beaucoup plus vaste que ce qu'il pouvait attendre !

 

http://s1.lemde.fr/image/2012/09/03/540x270/1754836_3_4786_jessica-biel-dans-le-film-canadien-et-francais_fab41739273c11e153852b7caae82992.jpg

Actrice souvent critiqué surtout pour ses choix de carrières douteux (l'avant-dernier, le remake piteux de Total Recall par Len Wiseman), Jessica Biel trouve un rôle qui la pousse a aller plus loin, a chercher son talent d'actrice et elle le trouve assez bien dans une performance très physique et intense, une performance qui surclasse des seconds rôles assez discrets et qui sont mêmes parfois ridicules...

Se posant sur les bases de son très bon scénario, Pascal Laugier suit le rythme des retournements de son intrigue pour changer l'ambiance de sa mise en scène, une première partie très calme et qui repose presque le spectateur dans un calme qui le met en confiance, mais qui change soudainement et ajoute une dynamique très réussi dans le grand et vaste second acte, un second acte qui mérite largement de voir le film !

Un bon thriller, qui propose une intrigue vraiment surprenante et qui bouscule le spectateur avec tenacité.

 

Note : 3,5/5

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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 00:33

Après deux posters assez réussis, la promotion du "Hitchcock" de Sacha Gervasi lâche enfin le gros morceau : le trailer, qui est assez intriguant, il faut le dire. Consacré au tournage de son chef d'oeuvre "Psychose", ce quasi-biopic prévu pour Février 2013 en France, commence sa promo pour les Oscars, et surtout pour le grand Anthony Hopkins qui peut espérer remporter une seconde statuette avec un rôle de cet ampleur, même si la concurrence va être rude (Daniel Day-Lewis pour "Lincoln", Joaquin Phoenix pour "The Master", Denzel Washington pour "Flight" et bien d'autres sont aussi dans la course !). 

 


 

 

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 22:39

http://img694.imageshack.us/img694/3571/19806486.jpg

Cinq ans après le réussi et sobre "Good Night, and Good Luck", l'acteur/cinéaste George Clooney s'attaque a la face cachée de la politique, un milieu aussi terrible que celui des requins de la finance. Passé inaperçu durant la période des récompenses, et pourtant il a tout fait pour y être (mais il ne mérite tout de même pas une pluie d'Oscars et de Golden Globes), ce thriller politique est une belle réussite comme pour "GN,AGL" et base toutes ses qualités sur un scénario vraiment brillant !

 

http://pipocamoderna.com.br/wp-content/uploads/2011/12/the-ides-of-march-20110920013827693.jpg

Adaptation d'une pièce de théâtre, le scénario raconte le parcours d'un jeune conseiller du candidat favori dans l'investiture du candidat démocrate a la présidentielle et qui va découvrir le vrai visage de la politique, celui derrière le strass des caméras, une intrigue qui met en lumière la face cachée de la politique, et en particulier le jeu de manipulations et de trahisons qui ressort du système politique américain. Une galerie de personnages tous plus sordides et cyniques les uns que les autres et des dialogues d'un ton vraiment cru, les ingrédients d'un scénario vraiment réussi et qui porte le film !

 

http://www.les-lectures-de-cachou.com/wp-content/uploads/2012/07/Les-Marches-du-Pouvoir-04.jpg

Malgré son impassibilité sur beaucoup de scénes, le talentueux Ryan Gosling est très bon dans ce rôle torturé et blessé dans ses espoirs et ses ambitions, un jeune homme brisé et qui veut rebondir même si il faut qu'il se transforme a son tour en monstre politique, et comme toujours, une pluie de seconds rôles redoutables comme un George Clooney toujours aussi charismatique et même inquiétant, un Philip Seymour Hoffman simple, un Paul Giamatti d'un cynisme glacial ou encore Evan Rachel Wood, triste personnage de l'intrigue.

Alors que la photographie magnifique et les choix artistiques offrait une mise en scène brillante, George Clooney garde une volonté de réalisme et de sobriété suivi de bout en bout, et il arrive même a offrir quelques plans pleins de sens et marquants. Mais c'est sur la longueur que son style manque son coup, une mise en scène qui ne frappe pas assez le spectateur et n'arrive pas vraiment a savoir quand démarrer...

Un bon thriller politique, un scénario réaliste et cynique et de très bons acteurs mais un style pas toujours au niveau.

 

Note : 3,5/5

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